Bientôt 30 000 exemplaires vendus !
Plan d’ensemble. Vue d’oiseau. De la brume se dissipe, lentement, laissant percer la masse sombre d’une île. Elle se dresse, souveraine, dans son trône de pierre. Almenarc’h.
Un vent violent balaye la scène. Assombrissant le ciel. Troublant les eaux du lac. L’Imprenable, forte d’un règne millénaire, vacille, sous la menace d’un simple silence.
Éperon de roche, fière citadelle, toi dont le nom est porté comme une légende aux confins du monde, pourquoi trembles-tu ? Craindrais–tu les ambitions fragiles de quelques mortels ? Cataxak, l’étranger ? Ulnhor, le roi déchu ? Roch, le gardien au cœur rongé par la colère ? Non, plus encore que tout autre nom, Almenarc’h craint le dernier de ses fils. Erkan. Guerrier maudit. Honni. Banni. Eh bien tremble, belle endormie. Car la main aveugle qui guide ce malheureux, elle, n’ignore rien du secret de tes entrailles.
Tome 1 : L'Exil
Tome 2 : Les Larmes du désert
Tome 3 : Résurrections
Fantasy
Aventures
Vengeance
Épopée
Héros maudit Narration exigente
Tome 2
Les Larmes du désert
Sortie : Octobre 2014
Tome 3
Résurrections
Sortie : Octobre 2015
Bande annonce
Feldrik Rivat est né à Thonon-les-Bains en juin 1978. Suivant diverses explorations dans des domaines comme le théâtre, le dessin ou la sculpture, Feldrik Rivat est devenu archéologue et puise depuis dans les mondes anciens ses passions d’aujourd’hui.
Aïnhor Eran
Dieu de ce monde. Il est réduit au silence et s’en expliquera, sachant qu’avec Eran, chaque explication est un nouveau mensonge. Autant dire qu’en 8000 ans de pratique, il est passé maître dans l’art de manipuler les hommes et les peuples. Il restera assez discret dans ce premier volet, voire impuissant. Il n’a pas la bonne focale pour comprendre ce qui se déroule sur cette Terre qui est censée être la sienne.
Roch
Il est le Grand Gardien, père du héros. C’est un personnages maudit : il n’a pas gagné le trône d’Almenarc’h alors qu’il y était destiné, il n’a pas épousé la femme de sa vie, et il est voué à tout perdre, point par point, malgré sa science du combat et son grand cœur. Il va jusqu’à sacrifier sa vie pour venger la mort de l’amour de sa vie.
Ulnhor
Il est l’ancien roi d’Almenarc’h. Celui qui a subi le premier le silence d’Aïnhor Eran, celui qui était à la tête des armées du Nord lors de la Grande Guerre. Profondément atteint par des traumatismes liés à la charge du pouvoir, il choisit de disparaître, laissant vacant son trône. Mais quarante ans plus tard, dans les profondeurs d’Almenarc’h, il est invité à prendre soin de Roch, son fils naturel, et de lui révéler les secrets de la cité d’Almenarc’h.
Telleran
Le plus ancien des Sages-Guerriers encore en vie, et le dernier à avoir entendu la voix de l’Esprit Père. Il ne comprend plus rien de ce monde dans lequel il vit. Il n’a qu’une hâte, que l’autorisation lui soit donnée de se retirer, de mourir, de se fondre en un lac tranquille au fond de quelque gorge reculée. Mais avant, il doit léguer son savoir. C’est pour cette raison qu’il forme depuis plus de vingt printemps le jeune Erkan. Et c’est pour cette raison qu’il n’acceptera pas de voir ses efforts réduits en poussière par cet Exil abusif dont son disciple sera victime. Rien ne va décidément plus à Almenarc’h ! Alors il décide de se mettre en dissidence, et de retrouver Erkan.
Erkan
Le héros. Jeune homme, athlétique, brun, peau cuivrée, comme tous les Alménaréens. Il est assez sombre et mélancolique : il a un pouvoir en main qui le dépasse, et aimerait bien s’en débarrasser pour avoir une vie normale. Mais sa conscience fait qu’il ne se dérobe pas à ses devoirs et responsabilités. Seulement, son chemin de vie est tortueux. Dans ce premier opus, il est amnésique. Un handicap nécessaire pour limiter l’étendue de son pouvoir, et prêter son flanc à la manipulation. Il est tout en colère, en réaction, en rejet. Et il le sent : l’essentiel lui échappe, toujours.
Cataxak
Le personnage le plus noir de l’histoire. Il incarne la figure du mal. Mais un mal intelligent, qui a ses raisons d’exister, de voir les choses autrement. Un mal fondé sur un désir brulant de vengeance, une histoire sombre et millénaire. Il est originaire de Saham. Il est un Prêtre Noir. Le plus puissant d’entre eux. Son but est de récupérer l’Énergie jadis spoliée à Saham par l’Esprit Père de la Terre, Aïnhor Eran. Pour ce faire, il devient Veilleur et fini par infiltrer le palais d’Almenarc’h. D’ici, il gagne sans mal l’oreille du jeune roi, Alkar, et le manipule ainsi qu’il manipule tous les puissants.
Siham
Le rôle des femmes est crucial et central dans cette histoire, mais elles sont peu nombreuses. Siham est la femme de Roch et la mère d’Erkan. Guérisseuse, mutilée dès le début du roman par Cataxak qui lui crève les yeux pour que plus jamais elle ne cherche à voir la vérité, elle devient la narratrice : à chaque nuit, après avoir revécu l’instant de sa mutilation, elle pénètre sans qu’elle ne comprenne comment, un fragment de vie d’un ou plusieurs protagonistes de l’histoire.
Awana
Le personnage le plus trouble de l’histoire : son rôle réel n’est compris qu’à la dernière page de la trilogie ! Elle est la clef des Kerns. Tout repose sur elle. Son but est de voir Ayyub Ali Šhå racheter sa faute, de lui faire don de ce rachat. Elle est conçue, armée, programmée pour. Une intelligence artificielle faite de chair et de sang, gardant en elle un génome modifié pour interagir naturellement avec le Šhå, et pour avoir accès à la mémoire de l’eau. Ses capacités sont infinies, à tel point qu’elle ne peut pas se sentir femme. Et pour cause, il lui manque une chose : une âme. Dans le roman, c’est aussi le personnage dont ont n’aura jamais le point de vue. Et pourtant, c’est elle la véritable narratrice : depuis le jour lointain de son enfance, elle voyage dans les futurs. Elle suit tous les possibles, se concentrant sur les fils de vie touchant de près à sa quête, et de tous, elle ne retient à chaque fois que celui qui permet d’atteindre le but ultime.
L'histoire
Un homme, un héros maudit, est condamné depuis 8 000 ans à se réincarner encore et encore pour racheter une faute commise. Pas la petite faute de passage, non : il a découvert (au XXIe siècle) le moyen d’utiliser la particule élémentaire, et par ce biais, de matérialiser et dématérialiser l’ensemble de la matière qui nous entoure, et de s’affranchir d’un certain nombre de lois naturelles. Les applications civiles et militaires sont colossales. Mais son propre fils et associé détourne cette invention à son profit, partant du principe que l’humanité ne pourra jamais avoir la sagesse d’en faire un usage mesuré. Il décide alors de se substituer à Dieu : « Dieu n’existe pas, autant l’inventer ». Il détruit toute trace de civilisation (opération « Grand Oubli »), traque jusqu’au dernier les dépositaires d’un savoir ancestral, et se fait le seul témoin de cette période à jamais révolue. Puis, il reconstruit tout, prenant soin de geler l’évolution de l’humanité à cette période de fin d’antiquité et de début du moyen-âge. Il forme une élite parmi les hommes, pour leur donner des bribes de son savoir et faire en sorte de garder le contrôle des grandes lignes de l’évolution.
Erkan, le personnage central, est la dernière incarnation en date de ce héros maudit. Par sa quête, il va s’enfoncer dans les vestiges du temps et de civilisations disparues, jusqu’à découvrir la teneur de cette faute dont il est coupable, et se racheter.
Le Fauteur, le scientifique, s’appelait Ayyub Ali Šhå, et ce vieil Ayyub, conscient de sa responsabilité, a tout fait durant les dernières années de sa vie pour mettre en place le rachat de sa faute. Durant les décennies, les siècles, les millénaires qui suivent, ce vœu se transforme en malédiction où ce personnage ne peut plus bouger un orteil sans que des conséquences terribles s’abattent sur Terre.
La pièce maîtresse d’Ayyub s’appelle Awana. Une femme conçue en laboratoire pour avoir en elle la possibilité d’interagir avec le Šhå naturel. Cette femme va traverser les âges, se projetant dans tous les futurs imaginables, pour ne garder qu’un fil : celui qui permettra à la dernière réincarnation d’Ayyub de se racheter.
La narration
La particularité de ce roman est de voir une narration à la première personne de type chorale. À chaque chapitre, c’est un des personnages de l’histoire qui devient narrateur, chacun avec son point de vue, son phrasé, son vocabulaire, et sa personnalité. Chaque tome voit mis en scène environ six narrateurs centraux. Cette narration a un rôle dans l’histoire, qui nous est révélé à la dernière page.
La fin est une fin à chute, elle vient définitivement refermer ce triptique.
En dernier lieu, cette trilogie est conçue pour être lue et relue. La fin offre de revisiter complètement certains enjeux de la saga, permettant de redécouvrir une toute autre histoire en seconde lecture.
Tome 1, l'Exil
Almenarc’h est une cité à deux visages. Pour le commun des mortels, c’est une des villes les plus florissantes de ce monde, au pouvoir diplomatique et militaire sans égal. Mais pour une poignée d’hommes, elle est bien plus que ça. Elle est le relais de la puissance de Dieu sur Terre. Conçue par Lui, peuplée par Lui, elle est le siège des cercles occultes d’Almenarc’h, un groupe d’érudits dépositaires de ses connaissances. Plusieurs castes sont au service les unes des autres, jusqu’à la caste ultime, celle des Sages-Guerriers. Des hommes qui ont le pouvoir à eux seuls de faire pencher n’importe quelle guerre en ce monde, de lever des montagnes, ou de détruire des civilisations entières. Ils sont le poing de Dieu sur Terre.
Depuis des millénaires, ces Sages-Guerriers reçoivent leurs instructions de Dieu en personne, jusqu’au jour où ce dernier tombe dans le silence absolu. Au même moment, une déferlante des Hordes de Saham, l’ennemi de toujours, dévisage la moitié du monde. Almenarc’h est donc doublement atteinte, par le silence, et par le poids d’une lourde responsabilité : avoir sacrifié des royaumes entiers pour sauvegarder sa propre existence.
L’action prend source quarante ans après ces faits. Erkan, la dernière incarnation de cette âme maudite, natif d’Almenarc’h, est formé depuis son plus jeune âge pour intégrer le cercle ultime : celui des Sages-Guerriers. Mais lors de sa dernière épreuve, il échoue. La sanction à cet échec est l’Exil. Un exil un peu particulier dans la mesure où, pour ne rien dévoiler des secrets de la cité et de ses connaissances occultes, il doit respirer les fumées de la plante de l’oubli, et devenir amnésique.
Erkan se réveille donc à l’autre bout du monde, dans un lieu inconnu, et privé de mémoire, avec de sombres tueurs sur les talons. Une fuite en avant couplée d’une quête des origines s’impose à lui et le fait plonger de proche en proche dans un passé qui dépasse les simples frontières de son existence.
Il est guidé par la belle et mystérieuse Awana dans un voyage qui va le mener en terre de Saham, territoire dont il va, au terme d’un grand tournoi, devenir le roi. Le but est seulement de récupérer une pierre, AlmenKaraï, dont la fonction occulte est d’être capable d’emmagasiner une masse colossale de Šhå (Dieu s’est déjà servi de ce joyau pour détruire Saham l’Ancienne et utiliser le Šhå ainsi spolié pour fonder Almenarc’h. En découle une haine farouche de ce peuple de Saham envers Almenarc’h). Le but d’Awana est de priver Dieu du relais de sa puissance sur Terre, et de le spolier à son tour de cette manne : le Šhå cumulé de Saham l’Ancienne et d’Almenarc’h, soit au total près de 8000 ans d’évolution et de lente accumulation.
Erkan va donc revenir à Almenarc’h avec cette pierre (traversée de désert, muraille, lutte perpétuelle contre les forces occultes de Saham : les Prêtres Noirs), et boucler une boucle.
Almenarc’h est détruite.
(Détail : Erkan, dans cette fin, enferme aussi Saash dans cette pierre, le dieu des anciens temps, « l’usurpateur » qui tenait Aïnhor Eran sous sa botte depuis quarante ans et le réduisait au silence. Donc Erkan prive Aïnhor Eran d’une source colossale de puissance, mais le libère également du joug de Saash).
DÉCORS
Nous sommes sur Terre, plongés dans une ambiance de fin d’antiquité début du moyen-âge. C’est un monde d’Hommes (pas de trolls, d’elfes, de nains) et assez réaliste (bestiaire fantastique réduit : un éléphant blanc à défenses rouges, un fauve noir qui se nourrit de l’essence vitale de ses proies, quelques végétaux ou animaux modifiés par des Šhåmanes, arbre au bois de pierre (Imputraï), liane au fil d’acier (Aciane)). La magie est inconnue du commun des mortels, et réservées à une élite occulte. Et enfin, une grande place est donnée aux décors naturels.
Comme sur le principe de l’odyssée, les personnages sont amenés à voyager et passent par montagnes (glaciers, pics, pierriers, forêts alpines), grande muraille (un classique de l’histoire humaine…), et déserts (de pierre et de sable, avec spectres hurleurs : les fantômes d’armées entières décimées en ces lieux durant la Grande Guerre). Ils arrivent dans des oasis et paysages de type Afrique du Nord ou croissant fertile, avec des cités et forteresses en terre (penser aux forteresses présentes dans l’Oued Drâa au Maroc). D’autres scènes se déroulent dans une cité portuaire de type méditerranéen (côte grecque, par exemple), avec du collinaire méditerranéen en arrière-pays, ou dans des cités nordiques, plus médiévales, opulentes pour les unes, en ruine pour les autres.
(Les crayonnés ci-dessous sont les réalisations de l'auteur)
INSPIRATIONS
Deux axes majeurs : l’un médiéval et occidental dans ses codes (sur fond de civilisations celtique, viking, et haut-moyen âge), l’autre plus antiquisant et mille et nuit dans ses ambiances, sur fond de désert, de civilisations persane, sumérienne, babylonienne.
Le livre
Galerie
Personnages
Résumé
Références
Décors