L'œuvre culte de Dumas revisitée avec audace !
Les souhaits, par pur esprit de contradiction, se réalisent rarement et Ed ne meurt pas. Condamné à l’isolement à vie dans la pire des prisons spatiales pour un crime qu’il n’a pas commis, le jeune homme agonise lentement et avec beaucoup d’application.
Alors que débute sa vingt et unième année d’incarcération, une chose tout à fait improbable et imprévue se produit : Ed s’évade du seul endroit dont on ne s’évade pas. Pour une seule raison. Pour une seule destinée. La vengeance.
Cependant, il est un fait incontestable qu’aucune entreprise de haine,
ou d’amour, ne se déroule jamais comme on le désire. Une espèce de grain de sable vient toujours enrailler les machinations les plus complexes, surtout quand elle est semée par
des créatures plus insolites les unes
que les autres.
Hommage
Aventures
Inventivité
Émotions fortes
Space opera
Œuvre revisitée
Sortie : Mars 2015
Interêt des éditeurs poche :
One-shot
Science-fiction légère qui nécessite peu d'effets spéciaux
Juriste de formation, Oren Miller s’est très tôt échappée dans
des mondes imaginaires qu’elle décide de mettre par écrit
en 2009 avec ses premiers romans.
Son terrain de jeu favori reste l’adaptation des grands thèmes
de fiction et l’exploration des émotions humaines à l’aide
d’une plume colorée et bien taillée offrant des montagnes russes émotionnelles parfaitement maîtrisées.
Présentation de l'auteur
Présentation de l'ouvrage par l'auteur
NOM : Hisham Kesari / ED NOXX
ÂGE : 43 ans au moment de son évasion.
ÉTAT CIVIL : Célibataire, anciennement fiancé à Messaline.
STATUT : Prisonnier politique.
Anciennement étudiant brillant, naïf voire candide, ses vingt-ans d’incarcération l’ont rendu froid, cynique, manipulateur et cruel. Charmeur et tentateur, il sait tisser des toiles d’araignée très efficaces pour appâter ses proies.
Il passa les doigts sur la surface argentée d’une sorte de bouclier d’ornementation suspendu au mur de la salle servant de cellule. Ce dernier reflétait une étrange image. Quel que soit ce que lui avait fait Io, Ed était méconnaissable. Les traits ronds du visage de jeu.ne homme avaient disparu et des contours anguleux, des pommettes saillantes et des joues creusées par une âme en guerre les avaient remplacés. Les années d’enfermement avaient volé son teint doré et laissé à la place une pâleur qui contrastait d’autant plus avec la couleur ébène de ses cheveux. Des mèches blanches au niveau du front trahissaient la douleur qui avait longtemps nourri les racines. La cicatrice qui cinglait son œil lui rappelait les heures sombres mais aussi sa rencontre avec Io.
Même la couleur de ses pupilles avait changé, un drôle de vert mordoré reptilien d’un côté et un gris à peine teinté de l’autre. Sans doute, aurait-il dû être beau si la vie avait suivi le court tranquille qu’il imaginait. Mais l’accroc dans le fil tendu de son existence l’avait rendu lugubre, glacial et effrayant. Il se demanda si quelqu’un de son passé pourrait jamais le reconnaître. Lui-même ne se reconnaissait pas. Devant ce miroir de fortune, Ed contemplait l’image de sa propre mort. Ainsi, prit-il pleinement conscience de la naissance et du règne irréversible d’Hisham Kesari. Un roi sombre.
«
»
Ouverture : L’emprisonnement de Ed Noxx et la découverte du complot de son accusation.
Intégrée au mur aseptisé de la prison d’Ed, il y a une petite sphère rouge : une caméra de surveillance. Jusque-là elle clignotait, mais depuis quelques heures, elle parle. Elle est fort courtoise, car elle se présente : elle est Io, une créature immatérielle non-humaine coincée dans la prison pour des raisons d’épuisement et de maladie. Elle semble porter un très grand intérêt au jeune homme. Alors elle parle encore. Beaucoup. À moins qu’après trois ans d’enfermement et d’isolement complet, Ed soit devenu fou et rêve que quelque chose, n’importe quoi fut-il une sphère rouge dans un mur, communique avec lui. Le fait est qu’il ne sait pas si Io existe vraiment ou si son esprit l’a créé pour tromper la folie. Dans le doute, Ed lui répond. Io est extrêmement curieux. Sa race est voyageuse, elle aime rencontrer les civilisations et les étudier en secret. La créature veut tout savoir de Ed et comme ils ont la vie devant eux, elle veut commencer par le début : pourquoi un si gentil garçon se retrouve dans un lieu aussi horrible. Et ça commence mal, car Ed n’en a aucune idée. Tout partait pourtant si bien. En sortant major de la plus grande université d’études politiques, il allait réaliser son rêve : intégrer la perle des stations spatiales permanentes, un monde riche, flamboyant et éclairé : la belle station-cité Ixion qui, selon la brochure publicitaire, est à la mesure de toutes les ambitions. Il était sur le point de commencer sa vie professionnelle avec sa future et merveilleuse femme Messaline, ses deux fidèles compagnons d’études Nérion et Orféo, ainsi que son ami d’enfance Solal. Quand, soudain, l’enfer lui saute à la gorge sans raison. Accusé à tort de complicité dans un attentat terroriste qui a tué plus d’une centaine d’enfants, le voilà condamné à vie à I.F, la pire des prisons pour ce qui est du raffinement qu’elle met à torturer psychologiquement ses pensionnaires.
Io est passionné par cette histoire et par Ed en général. La créature est la dernière de son espèce, car celle-ci ne peut se reproduire. Elle cherche donc un successeur, elle cherche un fils. Elle va faire à Ed la proposition suivante : le jeune homme accepte de jouer les éponges pour ce qu’elle voudra lui transmettre et, afin qu’il accepte cet effort intellectuel et physique qui ne servira à rien sur IF, Io lui promet qu’à l’issue de cet apprentissage, Ed aura tellement aiguisé ses capacités d’analyse et de déduction qu’il comprendra qui est à l’origine de son accusation et pourquoi sa vie a été détruite. Ed accepte, car la vérité même tardive et vaine, est tout ce qui lui reste. Les années qui suivent, Io s’emploi donc à lui enseigner les sciences, les arts du combat, l’histoire, l’astronomie, la métaphysique et les trois piliers de l’Alchimie : la panacée, la transmutation des métaux et la longévité. À l’aube de la vingtième année de leur relation clandestine, Io est mourant. Sentant sa créature parfaitement éduquée pour accomplir sa mission de vengeance, Io utilise ses dernières forces pour libérer Ed.
Premier acte : La mise en place de la vengeance et la première répétition.
Quand Ed dit adieu à son bien aimé mentor et s’échappe du seul endroit dont on n’est pas censé s’échapper, ce n’est plus le même homme. Vingt ans d’introspection, de raisonnement, de compréhension et de travail du corps et de l’esprit l’ont transformé en arme redoutable. Io a tenu sa promesse et, en analysant encore et encore ses souvenirs, lui a permis de comprendre les raisons pour lesquelles il a été accusé et qui avait intérêt à anéantir son brillant avenir. La trahison, déjà perceptible dans des actions apparemment anodines qu’Ed n’a compris que bien plus tard, vient de ceux qui lui étaient les plus proches : ses amis.
Depuis, ces derniers ont bien profité des opportunités qu’Ed a laissées en étant condamné. Orféo, qui a épousé Messaline,s et Nérion ont un poste politique très important au sein de la puissante Ixion et Solal est à la tête de la sécurité. Même le juge qui a traqué Ed, Magnus l’incorruptible magistrat, a vu sa carrière décoller et opère dans les hautes sphères de la justice de la même station-cité.
Mais Ed a un plan. Il a eu vingt ans et un redoutable conseiller technique pour le peaufiner dans le moindre détail. Jouissant des relations de son mentor et de ses connaissances en Alchimie, Ed a des moyens illimités. Alors il constitue une équipe en choisissant méticuleusement chacun des éléments pour qu’une fois rassemblés, leurs forces deviennent une arme imbattable. Il embauche ainsi Jatalan, un contrebandier de génie attaché à une éthique toute à fait personnelle, Kajal, un brillant conseiller politique accusé de trahison et son bras droit, Myna, une technicienne hors pair des réseaux de communication. Son équipe hétéroclite constituée, non sans mal, compte tenu du contexte tendu entre les stations-cité revendiquant leur indépendance et les groupements terroristes souhaitant leur rattachement à des planètes, Ed prépare son arrivée sur Ixion. Ses années de prison l’ont radicalement transformé si bien qu’il est physiquement méconnaissable. Profitant d’un voyage administratif d’Orféo et Solal, Ed enclenche la première phase de sa vengeance, laquelle doit déterminer toute la suite des événements. Il retrouve Solal dans un bar mal famé en se faisant passer pour Hisham Kesari, un codétenu de son ancien ami Ed. Solal ne le reconnaît pas et une vie entière de culpabilité noyée dans l’alcool le rend très bavard. Se lamentant sur son sort, il explique en détails les étapes du complot, croyant ainsi se justifier face à l’étranger. Nérion, à l’époque brillant rejeton d’une prestigieuse famille sur le déclin, laquelle comptait beaucoup sur sa réussite, est dévoré par l’ambition et la jalousie. Il pense que Ed, étant d’origine modeste, n’a rien à faire à l’université et lui a volé sa place. Alors, il imagine le faire expulser de l’école en détournant un message à l’un de ses propres dealer. Il s’appuie sur la complicité d’Orféo qui est amoureux fou de Messaline et ne rêve que de la ravir à Ed, ainsi que sur la faiblesse de caractère de Solal qui ferait n’importe quoi pour ne pas être rejeté du groupe. Mais les choses leur échappent, car le dealer se trouve être aussi un des chefs de file du plus gros groupe terroriste. Quand le faux message arrive entre les mains de Magnus, il accuse immédiatement Ed, non pas de trafic de drogue, mais de terrorisme. Nérion convainc ses deux acolytes de continuer à garder le silence. Et en quelques mois d’instruction bâclée, Ed est définitivement condamné. Après ces révélations qui confirment tous ses soupçons, Ed appuie plus encore sur la culpabilité de Solal, sachant qu’elle allait le conduire à l’irréversible. Celui-ci quitte le bar et met fin à ses jours.
Deuxième acte : l’art et la manière de se venger. La toile d’araignée.
Convaincu par ce premier acte de vengeance, Ed fait une arrivée remarquée sur Ixion. Il se présente comme un richissime marchand d’armes. Dépensant de façon outrancière, il s’attire les faveurs des plus puissants d’Ixion qui voient en lui un partenaire financier qu’il serait facile de manipuler. Ed joue de son charisme et charme la haute société par ses histoires fabuleuses et son train de vie. Il s’immisce dans l’intimité des familles de ses anciens amis, ainsi que dans celle de Magnus. En secret, Ed opère une prise de participation massive de capitaux dans la plus grande banque de la station, celle-là même qui détient les créances de toutes les plus grosses fortunes d’Ixion, Orféo et Nérion comprises. L’équipe de Ed utilise ses talents pour infiltrer certains milieux et obtenir des renseignements sur les petits secrets inavoués d’Ixion. Ed compte sur le fait que les traîtres d’un jour sont les traîtres de toujours. Il a raison, Nérion et Orféo ont pris goût aux complots. Nérion brigue le poste de gouverneur de la cité et, pour ce faire, il s’appuie sur les relations plus que louches d’Orféo. Celui-ci a de l’ascendant sur une figure emblématique d’Ixion, la grande prêtresse de la cité : une jeune femme enfermée dès son plus jeune âge dans une tour d’ivoire, symbole du peuple d’Ixion et jouissant d’un immense culte et surtout de l’amour fervent des électeurs. Orféo la manipule pour qu’elle plaide le soutien à l’élection de Nérion. Cela fonctionne. Nérion obtient la charge de gouverneur, mais il ne souhaite pas en rester là. Il veut les pleins pouvoirs et transformer la république en dictature. Il a dans l’idée de se servir de l’excuse de la menace terroriste pour obtenir la loi martiale. Magnus, quant à lui, s’il reste fidèle à sa réputation d’incorruptible, a cependant bien mal choisi son épouse, Claudia, dont il a eu une fille qu’il laisse trop souvent entre les mains de sa terrible mère. Car en plus d’être grande consommatrice de drogues en tout genre, Claudia se livre en secret à des soirées qui mêlent orgie et sacrifices humains.
Troisième acte : le dénouement et la chute des puissants.
Ed a toutes les clés en mains, mais le jeu est risqué. Il peut être découvert et reconnu à tout moment. De plus, sa volonté vengeresse est mise à rude épreuve par son entourage. S’étant rapproché de la prêtresse pour enquêter sur les malversations d’Orféo, il s’est laissé attendrir par cette jeune fille qui n’a aucune existence propre autre que celle d’être la chose du peuple. Ecœuré par l’ampleur de la corruption de la cité, Jatalan tente lui aussi de freiner Ed, car il pressent que si Nérion et ses amis tombent, Ixion ne s’en remettra pas et les dommages collatéraux se multiplieront. Mais le désir de vengeance est plus fort que tout et le dommage collatéral se produit. Lorsque Ed choisit de diffuser une vidéo prise en secret de l’une des soirées de Claudia au plus grand gala de charité de la cité, c’est un scandale sans précédent qui éclate entre les murs de la station-cité. La fille de Magnus, ne supportant plus l’enfer que lui fait vivre sa mère, se défenestre. Nérion profite des remous de l’affaire « Claudia Magnus » pour organiser un faux attentat terroriste qui ravage une partie des quartiers les plus riches d’Ixion. L’assemblée parlementaire de la cité vote la loi martiale et les pleins pouvoirs de Nérion. C’est sa consécration. Ed est pris de court par l’étendue du machiavélisme de son ancien compagnon. Il accélère ses plans et révèle l’implication d’Orféo dans le trucage d’élections et la manipulation de la prêtresse. Ce dernier est immédiatement incarcéré et mis en accusation pour haute trahison. Messaline voit son monde s’écrouler. C’est la seule qui avait reconnu Ed, mais ignorant les raisons de sa présence, elle avait préféré garder le secret. Elle tente de retourner vers lui, mais la douleur et la rancune de Ed sont telles qu’il ne peut lui pardonner d’avoir abandonné si tôt toute idée de le sauver. Elle quitte Ixion ruinée, laissant son époux se préparer à un procès perdu d’avance.
Après s’être dévoilé auprès d’Orféo en prison, Ed renonce à supprimer Nérion. La mort de la fille de Magnus lui fait adoucir le dernier acte de sa vengeance. Il se contente donc d’un ultime estoc financier en laissant la vie sauve à Nérion. Il retire brusquement ses capitaux de la banque centrale d’Ixion. Celle-ci est déclarée en faillite. Nérion, qui vivait largement au-dessus de ses moyens en prêtant de l’argent à tous ses partenaires dans le but de s’assurer leur soutien, est obligé de leur demander de le rembourser immédiatement. Ce n’est pas du goût de ses débiteurs et, au moment où Nérion s’apprête s’enfuir d’Ixion pour éviter d’être entraîné dans la chute d’Orféo, il est assassiné par l’un de ses débiteurs, trop heureux de mettre ainsi fin à la dette.
Contemplant la chute du joyau des station-cité, celle-là même qui l’avait tant fait rêver depuis son enfance, Ed libère la prêtresse de sa charge et quitte Ixion en compagnie de son équipe.
Le Comte de Monte-Cristo
Old Boy
Babylon 5
Battlestar Galactica
Ixion, la station-cité
Ixion était comme un mille-feuille social : une superposition de couches, lesquelles
ne se mélangeaient jamais, mais dont chacune était nécessaire à la saveur d’ensemble. Il y avait
une couche de riches, une de pauvres, une de femmes, une d’hommes, le tout réparti par quartiers
au sein des vingt-trois niveaux de la station.
Sur, ou dans ― tout dépendait de ce qu’on voulait y faire ―, la couche des hommes riches, les clubs privés siégeaient au sommet de l’empilement. Ces clubs pour gentilshommes, tous situés dans le même quartier chic du niveau onze, s’abritaient dans des bâtiments qui rivalisaient de démesure architecturale et se concurrençaient à coups de règles improbables, lesquelles étaient des nées à maintenir un haut niveau de sélection des membres, tant en termes de richesse que de lignée. Dans la course à l’élitisme, le Mur rouge était la référence. Ce club privé était presque aussi ancien que la station-cité. Disposant de salles cloisonnées, chacune affectée à un usage : jeux, silence, repas, études, réunions, le Mur rouge permettait aux plus grands de comploter en étant certains que le voisin ne parlerait pas, lui-même convaincu que les autres feraient de même pour lui. Ils avaient tous quelque chose à se reprocher, ils étaient au moins d’accord et solidaires sur ce point.
La prison d’IF
Il était bien connu de l’univers, comme de tous les univers, que les architectes étaient des créatures bizarres avec des idées singulières, lesquelles n’étaient comprises que par d’autres architectes.
Quand un groupe d’entre eux avait reçu le cahier des charges relatif à la création d’un nouveau genre de prison, spécialisée dans l’incarcération des plus dangereux criminels, il avait pensé à un œuf. La prison d’IF, qui allait devenir le croquemitaine stellaire de toutes créatures empruntant le chemin glissant du crime politique, ressemblait à un gros œuf gris clair. Tournant lentement sur elle-même pour mimer l’apesanteur, la prison s’habillait en partie de panneaux solaires, si bien que selon l’angle des rayons qui la frappaient, elle se mettait à briller. En orbite autour d’une planète qui lui servait de port d’attache et de ravitaillement, IF était assez excentrée dans la galaxie d’Hypérion. Et pour cause, aucune planète, aucune Station-cité, aucune petite étoile un tant soit peu civilisée, même, n’aurait accepté d’être proche d’un jouet pénal qui, s’il faillait, risquait de libérer les pires criminels.
On avait donc décidé de coller le gros œuf au bout de la galaxie d’Hypérion, par-delà
la ceinture d’astéroïdes, parce qu’on n’était jamais trop prudent, et juste après le second soleil.
IF avait été conçue comme un joyau de modernité et d’efficacité carcérale. Les cellules, toutes faites sur le même modèle, étaient rondes et d’une quinzaine de mètres carrés. Un lit, des toilettes et une douche composaient l’unique mobilier. Les murs, le plafond et le sol étaient faits du même revêtement capitonné blanc. Il n’y avait pas d’ouverture dans les cellules, juste une interface de communication en forme de sphère de verre incrustée dans la paroi et qui s’illuminait de rouge chaque fois qu’un repas était servi ou que les gardiens devaient communiquer avec le prisonnier. C’est-à-dire presque jamais. Car la particularité de l’emprisonnement à IF était que les criminels étaient soumis à l’isolement le plus complet. Aucun contact avec l’extérieur, et le minimum à l’intérieur. Le personnel de la prison ne devait s’adresser aux prisonniers qu’en cas de problème de santé grave qui menait en danger la vie de la créature enfermée. Dans ce cas, celle-ci était extirpée de la cellule par un sas savamment fondu dans le décor et transférée au service de soins. Le tout en un parfait silence.
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