Une plongée dans l'univers du cinéma, référencée et documentée !
Lorsque Satiajit Wilcox, jeune psychanalyste à Hollywood, se voit proposée l’analyse de George Mothershield, le plus grand romancier d’horreur américain, il y voit tout d’abord une opportunité pour sa carrière. Mais très vite les choses se compliquent. Des rumeurs courent concernant le romancier. D’où lui viennent ses idées ? Pourquoi ses livres sont-ils si déstabilisants ? Et cette phrase qu’il ne cesse de répéter : « Ils veulent une image... »
Satiajit voit peu à peu toutes ses habitudes et certitudes fondre à mesure que l’analyse progresse. Mais surtout, il y a ce miroir
que possède l’écrivain et dont la parenté avec celui d’Alice de Lewis Carroll est plus que troublante. Ce miroir dont la surface lui reflète bien des choses... ou souvenirs oubliés...
Poursuivant dans une veine de romans fantastiques et documentés jouant entre illusion et réalité, John Ethan Py revisite cette fois Lewis Carroll et le thème du miroir. Mais il s’attarde ici sur la part obscure de l’auteur de contes pour enfants.
Entre le clinquant Hollywood et le sauvage Oregon, John Ethan signe un roman à l’intrigue prenante et implacable plongeant au cœur de l’inspiration littéraire et des obsessions de l’image.
Cinéma
Thème du mirroir
Très documenté
Lewis Carroll
Hommage
Kubrick
Sortie : Juin 2016
Format : 14x21cm
Duel psychologique entre les personnages
Jeu entre réel et fiction
Références multiples à l'histoire et aux mythes du cinéma Hollywoodien
Nouveauté !
One-shot
Satiajit Wilcox : enfant adopté originaire d’Inde. Psychanalyste. A étudié à Paris. Apprend différentes techniques supplémentaires : EMDR, EFT (hypnose)
Est tourmenté par ses relations avec ses beaux-parents. Souhaite accéder à un niveau de vie très aisé. Souffre de ne pas avoir assez d’argent pour offrir à son épouse fille de riches industriels la vie qu’elle mérite.
S’habille toujours en costume avec chemise à col mao.
A été fan de Michael Jackson dans son enfance sait faire le Moonwalk. Aime écouter Echoes de Pink Floyd.
Acteur : Sendhil Ramamurthy
Penny Brodekker : épouse de Satiajit Wilcox. Fille d’un riche industriel de Memphis. Sa sensualité n’a d’égal que sa cruauté intellectuelle.
Elle peut être froide et distante, et cinglante tout autant que câline et espiègle.
Elle aspire à une vie digne de son rang.
Actrice : Olivia Munn
George Mothershield : romancier d’épouvante à succès.
La soixantaine. Un air débonnaire et malicieux. Ressemble à Richard Attenborough.
N’est pas dupe du monde dans lequel il vit et sait que son épouse a une double personnalité. A écrit une trentaine de romans tous best-sellers et de nombreux adaptés au cinéma.
Chacun se demande d’où lui viennent ses idées dans ses romans.
Martha Mothershield : épouse du romancier.
Un physique de mannequin pulpeux malgré la quarantaine passée. Elle cultive un look sensuel et ambigüe. Fume parfois en cachette de son mari.
Soutien son époux dans son travail, mais joue un rôle qui tient tout autant de geôlière.
Actrice : Monica Bellucci
Mr et Mrs Brodekker : Parents de Pénélope.
Entrepreneurs et riches industriels dans le coton. Ils ne comprennent pas leur gendre. Seules les valeurs matérielles comptent à leurs yeux.
La psychanalyse leur est étrangère et passe pour une discipline intellectuelle et suffisante.
Satiajit Wilcox est psychanalyste à Los Angeles. Même si la plupart de ses clients sont des vedettes, il est à court d’argent. On lui propose la psychanalyse du plus grand écrivain américain de romans d’épouvante : George Mothershield, ce qui constitue un tournant dans sa carrière en terme de notoriété et de finance. La contrepartie : être entièrement disponible et rejoindre le romancier dans l’Oregon. Lors d’une entrevue préliminaire avec l’épouse du romancier, Martha, Satiajit note son attitude curieuse aussi distanciée que fragile. Elle lui impose les conditions de l’analyse qui comprennent le visionnage de plusieurs films, dont 2001 l’Odyssée de l’espace. Son époux, cinéphile de longue date, est désormais obsédé par le cinéma et par Kubrick. D’où vient cette nouvelle obsession ? Est-elle la raison pour laquelle il a cessé d’écrire ? Satiajit est engagé pour l’aider et retrouver l’inspiration.
Satiajit discute de son départ avec son épouse, Penny Brodekker. Elle est enceinte, mais tous deux conviennent qu’il rejoindra le romancier, quitte à la laisser seule. Plus tard, lors d’une soirée passée dans un parc d’attraction, Satiajit est pris d’un étrange malaise alors qu’ils parcourent une maison pleine de miroirs. Il croit avoir vu une ombre noire et terrifiante dans l’un des reflets.
Peu avant son départ, Satiajit entre de nouveau en conflit avec ses beaux-parents, alors en visite. La situation fait remonter vieilles colères et c’est sur cette dispute qu’il part pour l’Oregon.
À son arrivée, Satiajit ne parvient pas à voir le romancier. Celui-ci lui laisse une cassette vidéo à visionner en guise d’introduction, puis une cassette à écouter pour le guider dans sa propriété et lui faire visiter les lieux qui sont importants pour lui. Lorsqu’il le rencontre enfin, d’abord joueur, le romancier se montre finalement amical mais obsédé par 2001 l’Odyssée de l’espace qu’il voit comme une clef, et divague sur une machination ourdite par tout Hollywood : « Ils veulent une image » ne cesse-t-il de répéter.
Quelques jours après son installation, Satiajit reçoit un appel téléphonique menaçant de la part d’un certain Tony Buchanan lui demandant de ne pas entrer dans le miroir. Satiajit n’y comprend rien et croit à un canular. Il questionne George Mothershield qui lui confirme sa possession d’un miroir mais fait mine de ne pas comprendre l’intérêt de ce Buchanan. Cependant tout bascule pour Satiajit le lendemain quand, de nouveau, l’écrivain lui transmet une cassette audio et le guide jusqu’au grenier lui précisant que ce qui s’y trouve est la source de son inspiration. Troublé, Satiajit ouvre la pièce et sursaute lorsqu’il se trouve face à son reflet dans un immense miroir. Magnétisé, il s’approche et tend la main pour toucher de la surface de la glace quand celle-ci passe au travers…
Pour comprendre quel lien il aurait avec ce miroir, Satiajit doit se laisser guider par le miroir qui semble lui montrer des évènements de son passé et dont il a oublié l’existence. Ainsi il revoit ses parents, Joe et Wilma, l’arrivée du miroir dans leur vie, ramené par son père. Et la première fois où il est passé accidentellement au travers.
George explique à Satiajit que ce miroir a un lien avec Charles L. Dodgson plus connu sous le nom de Lewis Carroll, l’auteur d’Alice au pays des merveilles. Ce miroir appartiendrait à un certain Peter A. Ghallager connu pour son influence majeure dans le cinéma à ses débuts. Intrigué par le miroir, Satiajit cherche à en savoir plus et récupère un album photo appartenant à Peter Ghallager. Le romancier montre à Satiajit combien le miroir est en effet puissant et dangereux. Satiajit pénètre dans une photo dans laquelle figure le miroir ainsi qu’une jeune fille costumée en Alice. L’expérience tourne au cauchemar. Tout à la poursuite de ses recherches sur le miroir, Satiajit prend rendez-vous avec un miroitier brocanteur qui lui parle de créatures noires gardant les miroirs. Alors qu’il est pressé d’en parler à George, Satiajit ne parvient pas à le voir mais se retrouve invité pour une visite avec Martha Mothershield. Cette visite se termine par une étrange vision qui le terrifie sans qu’il ait pu identifier ce que c’était.
Le lendemain quand Satiajit vient pour le travail avec George, apercevant un attroupement de policier et ambulances aux abords de la maison, il apprend que celui-ci est mort. Alors qu’il se recueil près du corps, celui-ci se redresse une dernière fois et lui murmure d’utiliser une vidéo et le miroir.
Contre toute attente, Satiajit retrouve le romancier dans une vidéo auquel le miroir lui a permis d’accéder. Celui-ci lui annonce qu’il est en réalité prisonnier à l’intérieur du miroir, dans une sorte de labyrinthe et que tout son monde n’est qu’une illusion même son épouse. Satiajit doit désormais apprendre pourquoi pour espérer en sortir et trouver le miroir initial qui l’a fait entrer. Le romancier propose de l’aider puisque lui aussi est prisonnier dans ce monde du miroir.
S’engage alors une course-poursuite. Martha Mothershield se révèle être une affreuse créature, une araignée géante, elle tente de tuer Satiajit pour l’empêcher de s’échapper du miroir. Satiajit y retrouve une nouvelle fois le romancier. Selon lui la raison de son emprisonnement est lié à un film. En traversant alors plusieurs films et se retrouvant dans plusieurs scènes dont Alice au pays des merveilles, Satiajit apprend ce qu’il l’a condamné. Il aurait fait sortir un enfant d’un film engendrant l’existence d’une fiction dans la réalité.
Enfin, Satiajit se retrouve dans un film dans lequel il rencontre Peter Ghallager. Celui-ci souhaitant d’abord le tuer, il lui explique qu’il est en fait le jouet d’une manipulation, et une pâle copie d’un personnage mythique, coincé par ses décisions dans le monde du miroir, revenant toujours au même point, celui où il choisit de faire l’analyse de Mothershield. Ghallager, qui d’habitude le torture et le tue, décide cette fois de le laisser partir. En sortant il va accomplir ce que cherche à faire Hollywood. Créer une image.
Satiajit termine sa course dans la scène finale de 2001 L’odyssée de l’espace. Il y retrouve Gorge. Celui-ci troublé et ému lui explique que tous deux sont liés. George est en réalité Joe, son père aussi enfermé et puni. En échange de son enfermement, il a pu choisir la vie qu’il voulait mais a perdu ses souvenirs tout comme son fils. Ils doivent désormais s’enfuir pour retrouver Wilma qui elle, est resté de l’autre côté, dans le monde réel. Alors qu’ils s’y apprêtent, Tony Buchanan les arrêtent, aidé de Martha. Il menace Penny mais Joe réussit à faire diversion en se sacrifiant. Il est abattu par Tony alors que Satiajit traverse le miroir initial qui l’a fait changer de monde.
De l’autre côté, Satiajit se retrouve dans un magasin de miroirs à New. Doté d’une photo de sa mère, il n’a qu’une obsession : la retrouver. Elle travaille dans des bureaux,s le World Trade Center. Mais Satiajit est au matin du 11 Septembre 2001. Le roman s’achève alors qu’un avion passe au-dessus de sa tête.
Stephen King works
Lewis Carroll works
Un environnement qui mêle à la fois les belles villas cossues de Beverley Hills, l'ambiance ensoleillée de Los Angeles, des stars, du cinéma. Et en parallèle un lieu plus rude et sauvage : l'Oregon. Des sapins, des montagnes, une nature belle et immense. Une grande maison.
Une atmosphère feutrée et confinée entre un trio de personnages dont les intentions sont toutes différentes, remplie de mystères et de non dits. À juste titre, les personnages se trouvent dans le monde du miroir, un monde ou certains événements ne se sont pas produits, ou il existe un infime décalage avec le monde réel.
Un cadre psychologique sombre et trouble, hanté par des visions subliminales et d'infimes décalages avec la réalité. De légères infractuosités du réel, à peine perceptibles, dans les reflets des miroirs, dans les réactions des protagonistes.
Une question subsiste : l'apparence des choses ne nous cache-t-elle pas une réalité terrible et effrayante issue de notre passé ?
Le livre
Galerie
Personnages
Résumé
Références
Atmosphère