Bienvenue en Astria !
Le dieu omniscient en question a fait de moi son prête-plume. Disposant d'un peu de temps libre, il s'improvise guide pour vous faire découvrir sa planète. S'il vous plaît, ayez pour lui une certaine indulgence si ses obligations le rattrapent. Il a beau être un dieu, il n’aurait pas besoin de mon aide s’il était sans failles.
— Ysmahel…
Diantre ! Il me surveille jusqu’ici. Puisque je ne pourrai pas en dire plus, je le laisserai se présenter selon ses propres mots.
Cher lecteur, chère lectrice, les humains sont passés de mode. Bienvenue dans une société d'eau, de feu et de roche, bienvenue dans un monde où les villes naissent, la révolution approche et le Jour paresse. Bienvenue sur Astria !
Le Journal intime d’un dieu omniscient est un creuset d’histoires infinies, dans un monde d’une richesse et d’une cohérence rare : société, religions, créatures, géographies, … Tout est parfaitement original, et tout autant parfaitement entremêlé !
Univers
Fantasy
Races originales
Société matriarcale
Cohérence
Sortie : Juin 2022
Format : 14x21cm
Source d'histoires infinie
Création visuelle complètement folle
Adrien Mangold est né en 1990 en Picardie, dans un trou de hobbit. Pour son onzième anniversaire, son père l’emmène justement voir au cinéma Le Seigneur des Anneaux. Le mal est fait. Il tombe dans l’imaginaire comme on tombe dans la potion magique. Il tient jusqu’à ses études avant de céder à la tentation de créer son propre univers. Il est écrit que celui-ci naviguera entre science-fiction et fantasy sans frontière entre les deux.
Les personnages individuels de l’histoire sont présentés dans le synopsis, le roman ayant un côté très « bac à sable d’histoire ». Vous trouverez ici les inspirations visuelles de l’auteur pour les races élémentaires.
Pour plonger le lecteur dans son univers, Astria choisit au hasard un cartographe, une ingénieure, une écolière et un serrurier repartis aux quatre coins du monde. Ces heureux élus ne possédant toutefois rien d’exceptionnel, il décide de pimenter les choses en se donnant l’objectif de les faire se rassembler en un même endroit, en un même moment avant la fin du journal.
Entre cette recréation et ses obligations divines qui lui font des appels du pied de plus en plus insistants, Astria va suivre plusieurs élémentaires qui offriront autant d’intrigues et de tranches de vies pour explorer son monde.
Une charpentière est sur le point de finir son tour d’Astria et d’obtenir on diplôme. Le projet de la reine va toutefois l’en empêcher, car tous les êtres de feu sont invités à se rassembler pour un pèlerinage vers la Nuit. Son voyage sera l’occasion pour elle de s’assumer pleinement dans des choix de société qui la font passer pour marginale : une femelle charpentière passe encore, mais une femelle qui s’engage dans la garde militaire ? Quelle honte ! Et pourtant, quand elle commence à sauver des vies, la donne change.
Un sertisseur a perdu sa fiancée des suites d’une maladie incurable. Des religieux la lui ont enlevée juste avant sa mort en lui promettant un guérison impossible. Rongé par la haine, il s’en prend à un de leurs représentants qui passe dans son village. Les sanctions qui en découlent vont l’amener à voyager sur tout Astria, à se faire enrôler pour déstabiliser le pouvoir en place, jusqu’à ce qu’il réalise que la noirceur des autres ne soignera pas sa solitude, au contraire…
… D’une garde frontière qui, manquant à son devoir, se voit renvoyée de sa confrérie. En guise de seconde chance, on lui offre la protection rapprochée d’une chanteuse internationalement reconnue. Elle l’accompagne dans les villes où elle se produit, se reconstruisant au fur et à mesure de son voyage, jusqu’à trouver la paix de l’âme en même temps qu’elle rencontre un sertisseur.
Un enfant errant doit sa survie à son amitié avec un animal prédateur, et surtout à la bienveillance d’Astria. Il vit au jour le jour, sans objectif ni avenir apparent. C’est néanmoins sans compter sur le dieu qui finira par avoir besoin de plus petit que lui pour porter secours à une écolière à laquelle il s’était attachée.
Un prêtre sillonne Astria pour annoncer l’avènement d’une nouvelle reine et recruter le plus de volontaires possible pour une « marche nocturne ». Fidèle à son culte et à sa reine, il se fait témoin des menaces naissantes pour le premier comme pour la seconde. Au gré de ses voyages, et des édifices somptueux qu’il bâtit pour prêcher grâce à un contrôle innée d’une certaine forme de magie, la planète se prend de jalousie pour son art et finira par faire naître une ville à son image.
Pendant ce temps, Astria découvre en revanche les limites de son omniscience, et qu’a vouloir se faire trouver quatre anonymes, il pourrait bien perdre un monde entier.
Journal intime d’un dieu omniscient propose une fantasy en dehors des codes qui fait la part belle à l’émerveillement. Exit les châteaux, les dagues empoisonnées et les boules de feu, on plonge ici dans une société sans orcs, sans elfes… et sans humains !
Astria est une planète créée et régie par le dieu du même nom. Tout y a été pensé sur mesure. Trois continents pour trois espèces (élémentaires de feu, de roche et d’eau). Une démographie gérée directement par Astria. Un système éducatif et social en dehors du schéma familial. Une procréation qui fait réagir l’environnement plutôt que d’engendrer une naissance. Une immobilité du soleil qui oblige l’entière population de la planète à le suivre les rares fois où il se déplace… En substance, la planète a deux faces sur lesquelles la population a construit de manère égale : une de Jour, et une de Nuit, et la population migre quand le soleil change de côté.
La société est maintenue volontairement par Astria au stade pré-industriel. Les inventeurs trop ingénieux disparaissent toujours mystérieusement. Le part belle est donc faite à l’artisanat dans une ère qui pourrait rappeler notre propre Renaissance. Les élémentaires choisissent un métier, apprennent d’un maître, appartiennent à des ateliers voire des guildes. Ils sont amenés à exécuter de grands pèlerinages, que ce soit le tour de la planète (bien plus petite que la Terre) pour parfaire leur artisanat, ou les quelques migrations nécessaires à suivre le soleil tout au long de leur vie. Ces dernières sont d’ailleurs l’occasion de brasser les cultures et les savoirs, et le dieu créateur s’en sert souvent comme moment charnière dans sa société, pour mettre en place un nouveau couple régent par exemple. Pendant ce temps là, quelques individus aux mauvaises intentions décident de rester dans la nuit pour piller des villes abandonnées et, s’ils survivent, devenir richissimes.
En dehors des élémentaires humanoïdes, de nombreuses créatures élémentaires géantes, sauvages et fantastiques habitent les deux côtés de la planète, et en épousent les spécificités.
La société est bâtie sur un système matriarcal, où les femelles s’occupent de l’éducation et des postes à responsabilité, et les mâles sont des artisans et des guerriers.
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